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09/2023

40 ANS DE LA COOPERATIVE AXURIA : ENTRETIEN AVEC UN BOUCHER DE L'ATELIER BOVIN

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Entretien avec Patrick IRIGARAY : boucher dans l’atelier bovin :

Quand est-ce que tu as commencé chez AXURIA et en quoi consiste ton travail ?

J’ai commencé en septembre 2012 où je suis rentré en tant qu’apprenti boucher. À partir de 2014, j’ai été embauché en tant que boucher en CDI. Notre travail à nous, c’est de découper les carcasses de bœuf et de veau.

Quels sont les différents changements auxquels tu as pu assister ?

Le déménagement dans nos nouveaux locaux en 2018 a permis une amélioration au niveau du poste de travail, due aux matériels qui ont été mis en place. Notamment grâce au matériel comme les bras de levage qui permettent de mettre les carcasses à niveau par exemple…
Le travail a également un peu changé. La filière bovine s’est bien développée. Nous proposons plus de découpe, plus de piéçage qu’à nos débuts. Nous vendons également plus de détail sous vide à la pièce ou encore par deux.
Il a fallu s’adapter pour répondre à la demande, et aux nouveaux besoins des clients. Le fait d’avoir su s’adapter rapidement a été et reste une force de la coopérative. Cela a permis d’améliorer les résultats économiques, ce qui a donné lieu à la mise en place d’un complément de prix pour les différents éleveurs adhérents de la coopérative durant ces dernières années.
Ça reste une grande satisfaction de travail accompli !! 

Comment vois-tu le futur de la filière bovine ?

La plus grande problématique reste l’apport de bétail. On se rend compte, surtout ces derniers temps, qu’il y a de moins en moins de bêtes. C’est compliqué de réussir à en trouver alors que la demande reste la même.
Les nouvelles façons de consommer, comme le « sans viande » ainsi que la remise en question des défenses animalières, pourraient devenir des problématiques plus importantes pour cette filière à l’avenir.
Malgré ça, je garde espoir que l’activité se maintienne. Nous avons toujours su nous remettre en question et s’adapter aux nouvelles exigences, je pense donc que nous allons réussir à avancer et à encore développer la filière.